Les marges refluent doucement après l'alerte du printemps
Le choc économique lié à la crise sanitaire s'est traduit par une dégradation ponctuelle et limitée des conditions d'emprunt des collectivités au printemps, en particulier s'agissant des marges bancaires remontées en quelques semaines à environ 100 points de base. Ce type de tension a tôt fait de rappeler de douloureux souvenirs au monde local. Mais l'heure est déjà, sur ce plan au moins, à l'accalmie, avec depuis juin un début de reflux des marges qui devrait se poursuivre et des taux toujours au plus bas, à court comme à long terme.
Les marges bancaires, qui étaient voisines de 40 pb au début de l'année, ont dérivé en quelques semaines au printemps vers une centaine de points de base. Ce ressaut trouvait sa source première dans un renchérissement du coût de financement des banques, résultant lui-même d'un accès de fièvre sur les taux souverains lié à la brutale révision à la hausse des besoins de financement des Etats dans le contexte de la crise sanitaire.
Le propre des prêteurs présent sur le marché du secteur public local est de financer par des é (...)
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