Retour aux fondamentaux de la gestion de dette en 2023 : minimiser la trésorerie oisive et rechercher un équilibre plus classique entre fixe et indexé
La situation très particulière qui a prévalu sur la période 2019 - 2021, avec des taux fixes accessibles au monde local en moyenne au voisinage de 0,50%, a logiquement conduit les gestionnaires de dette à laisser de côté deux des principes fondamentaux de la gestion de dette en collectivité : la minimisation de la trésorerie (l'encaisse oisive étant quasi-gratuite, et parfois même rémunérée !) et l'équilibre entre compartiments fixe et indexé (le risque de baisse des taux étant devenu quasi-nul). Il faut faire volte-face sur ces deux axiomes et revenir au classicisme, maintenant que les emprunts à taux fixe voisinent 3,50%, mais des habitudes et des réflexes ont été pris, dont il n'est pas facile de se défaire.
Une pression sur les marges a été ressentie lors des consultations de la fin 2022, avant tout marquées par la grande disparité des propositions et du positionnement des prêteurs. Deux ou trois grandes banques de réseau ont ainsi mis en oeuvre un relèvement assez brutal de leurs marges de financement, pouvant atteindre une centaine de points de base, quand d'autres grands prêteurs de référence du monde local conservaient les marges qui avaient prévalu sur la première partie de l'année. Globalement cela conduit à intégrer u (...)
L’accès à la totalité de l’article est réservé aux abonnés.
Identifiez-vous
S'abonner
Offre d'essai gratuit sans engagement pour un abonnement d'un mois à la Lettre
Votre abonnement comprend un accès aux contenus du site www.financierterritorial.fr.
La lettre est accompagnée chaque mois d’une ou deux fiches techniques pour bénéficier de l’expertise et de la sécurité juridique nécessaire à vos décisions.