Retour sur une année 2020 « particulière » et perspectives 2021 sur les marchés financiers
L'année 2020, bien sûr marquée par l'alerte de mars consécutive à la crise sanitaire, est surtout inédite au plan financier du fait des mesures sans précédents et semble-t-il sans limite prodiguées de concert par les banquiers centraux, et singulièrement la BCE, ainsi que par les Etats s'agissant de l'activité économique et de l'atténuation ponctuelle du risque de défaut des emprunteurs susceptible de dégénérer en crise bancaire.
Depuis que les marchés tiennent pour acquis ce soutien, un calme très plat règne en leur sein. Tant les taux que les primes de liquidité sont littéralement écrasés par les initiatives de la BCE, sans perspective de rebond à l'horizon.
A quelques nuances près, les taux courts utilisés sur le marché interbancaire (et servant d'index de référence pour la dette des collectivités) sont mécaniquement encadrés par les deux principaux taux directeurs de la BCE, lesquels n'ont pas varié tout au long de l'année 2020, respectivement à 0,00% et -0,50%.
Le positionnement à l'intérieur de la fourchette dépend de la liquidité du marché et du degré de risque apparent des banques. Sur ce plan, 2020 a connu plusieurs époques contrastées à l'extrême : le déclenc (...)
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