Le rebond des taux reste modéré en dépit de l'embellie spectaculaire de la conjoncture
Même si les économies restent sous la menace d'une 4ème vague de crise sanitaire, l'efficacité des campagnes de vaccination et l'appétit intact de consommation et de déplacements ont déjoué tous les pronostics de croissance par le haut. On table désormais, en France comme dans de nombreux pays, sur une économie retrouvant dès la fin 2021 son niveau d'avant-crise. Une révision aussi drastique de l'environnement économique aurait dû logiquement se traduire par un brutal rebond des taux longs. A ce stade cela ne se vérifie pas car l'inflation reste largement perçue comme transitoire. Si l'on peut partager ce diagnostic, la capacité des banques centrales à rester durablement accommodante pose question.
Le mois de juin aura vu une impressionnante succession de révisions à la hausse des perspectives de croissance :
Les prévisions de croissance de la BCE pour 2021 et 2022, publiées début juin, s'établissent désormais à (respectivement) 4,6% et 4,7%, contre 4% et 4,1% estimés en mars dernier. Ce mouvement prolonge et amplifie la révision du pronostic pour 2020, qui s'est prolongé jusqu'en mars 2021 et crée un acquis de croissance pour les années suivantes. La projection pour 2023 reste pour sa part inchangée, à 2,1%.L'OCDE a révisé très (...)
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