L’éclairage public : entre arbitrages budgétaires et environnementaux. Compétence communale dont la gestion optimale est mal maitrisée
Philippe Lebon, ingénieur des ponts et chaussées, inventeur de la « thermolampe », a enchanté le public venu voir la magie de l'éclairage public au gaz le 12 octobre 1801, boulevard St Germain. C'était le début de « Paris, ville lumière ». Puis l'éclairage public à l'électricité a succédé à l'éclairage aux lampes à gaz au tournant du XXème siècle. Les concessions d'éclairage public ont alors largement alimenté les grands arrêts de la jurisprudence administrative, autant la théorie du contrat administratif que la théorie du service public (voir infra). L'éclairage public a d'emblée été lié au souci des maires d'assurer la sécurité de passage dans les rues et aussi, il faut le reconnaitre, à la volonté des élus d'être dans la modernité quand l'électrification a progressé. Aujourd'hui, l'éclairage public est surtout devenu un enjeu de la politique d'économie d'énergie et de la lutte contre la pollution lumineuse.
L'éclairage public poursuit indéniablement un but d'intérêt général, soit pour assurer la sécurité des déplacements (art R111-1 code de la voirie), soit pour mettre en valeur un élément du patrimoine communal (art R 583-2 code de l'environnement). La jurisprudence a très tôt qualifié l'éclairage de « service public » (CE, 10 janv (...)
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