L'emploi à l'épreuve du confinement
L'indicateur du PIB a enregistré un recul de 5,8 % au premier trimestre selon l'INSEE, reflétant l'arrêt de l'activité jugée non essentielle dans le contexte du confinement qui a débuté le 17 mars. Il confirme les évaluations d'un recul de l'activité en France de près de 30 % durant cette période. La Banque de France estime que chaque quinzaine de confinement ferme entraine, toutes choses égales par ailleurs, une perte de PIB annuel proche de -1,5 %. Les secteurs sont touchés de manière hétérogène, les services marchands étant les plus affectés, suivis des services non marchands et de l'agriculture.
L'impact du choc sur l'activité varie largement selon les secteurs et l'impact sur l'emploi reste difficile à évaluer, notamment puisque le chômage partiel soutient l'emploi sans constituer de l'activité. La définition même de l'indicateur de chômage au sens du BIT est difficile à adapter à la situation pour apprécier l'impact macroéconomique de la crise. Une hausse de 7,1 % du nombre de demandeurs d'emplois de catégorie A a été enregistrée par Pôle Emploi en mars 2020, relevant pour moitié de personnes non inscrites le mois précédent et (...)
L’accès à la totalité de l’article est réservé aux abonnés.
Identifiez-vous
S'abonner
Offre d'essai gratuit sans engagement pour un abonnement d'un mois à la Lettre
Votre abonnement comprend un accès aux contenus du site www.financierterritorial.fr.
La lettre est accompagnée chaque mois d’une ou deux fiches techniques pour bénéficier de l’expertise et de la sécurité juridique nécessaire à vos décisions.