Les banques centrales sous pression tentent de temporiser avant d’enclencher la baisse
Les principales banques centrales ont employé leurs premières réunions de 2024 à refroidir l'ardeur des marchés, qui avaient fini dans l'euphorie la fin de l'année 2023, considérant que la normalisation de l'inflation était désormais acquise et tablant sur un premier desserrement de l'étau monétaire dès le mois de mars 2024. Il paraît désormais assez clair que le calendrier sera plutôt fin avril pour la Fed et début juin pour la BCE, sous réserve qu'aucune nouvelle alarme ne sonne d'ici là, en particulier sur les prix dans le secteur des services. Le prochain thème de spéculation des marchés se profile déjà, maintenant que le point de départ du cycle baissier est positionné : à quel rythme sera-t-il mis en oeuvre (avant de se demander jusqu'où...) ?
Grégoire VINCENOT
La soudaine fièvre d'inflation qui s'est emparée de la planète au sortir de la crise sanitaire donne tous les signes d'une accalmie relativement rapide, avec une décrue qui suit un rythme en forme de miroir par rapport à l'ascension soudaine observée sur 2021-2022, jusqu'au point culminant de l'automne 2022.
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